Coaching et réticences…

Il est difficile de décrire ou de parler du coaching. Souvent détourné à des fins marketings par des enseignes n’ayant rien à voir avec cet accompagnement, il apparaît comme un concept assez flou auprès de pas mal de gens. C’est à mon sens, le premier frein à la décision de se faire coacher, bien qu’on sente parfois qu’un petit coup de pouce serait nécessaire. Certains se débrouillent seuls, car ils n’ont besoin de personne, même s’ils ne roulent pas en Harley Davidson… Je sais, elle était facile 😉 et d’autres hésiteront longtemps avant de franchir le pas, perdant un temps précieux.

Un parallèle avec le coaching sportif permet, tout de suite, de mieux comprendre. Quels sont les sportifs qui se font coacher ? En général, les meilleurs : c’est d’eux et de leur préparateur mental dont on entend parler. Et personne n’y trouve rien à redire : le coach a autant d’importance au niveau des médias que le sportif lui-même, on se souvient de Philippe Lucas et de Laure Manaudou… Toute notoriété mise à part, pourquoi ne pas admettre que tout individu encouragé et entraîné puisse donner, lui aussi, le meilleur de lui-même  ? Devrait-on être gêné de ne pas toujours savoir se débrouiller seuls ? En est on encore là ? Se font accompagner ceux qui, ayant du potentiel, ont envie de le développer pour aller vers plus de réussite, de performance, de motivation et il n’y a rien d’étrange à cela. Chacun de nous a du potentiel, des compétences, et mérite le meilleur !

L'art d'aimerLe coaching s’adresse à toute personne souhaitant améliorer sa situation personnelle et professionnelle, les deux étant complémentaires. Il permet d’évoluer vers des objectifs motivants et de rester vivant. L’excellent psychanalyste humaniste Erich Fromm (1900 – 1980) (L’art d’aimer), disait lors d’une interview : « Les gens meurent à 20 ans et on les enterre 70 ans plus tard »… En s’enfermant dans une route toute tracée par notre éducation, notre environnement culturel, familial, social, nous pouvons passer à côté d’un chemin de vie dynamique en choisissant la facilité : consommer sans penser : nous sommes conditionnés. Il arrive parfois que nous nous sentions mal, perdus, sans savoir à quoi l’attribuer. C’est tout simplement le manque de cohérence entre nos actions et nos besoins, les premières ne comblant pas les seconds.

Nous n’avons pas appris à déterminer nos besoins. L’une des questions à laquelle mes clients ont le plus de mal à répondre est celle-ci : Quels sont tes besoins profonds ? Une sérieuse introspection est nécessaire avant d’avoir une réponse sincère. Quand elle arrive, ils mesurent le décalage entre ce qui les porterait et ce qu’ils vivent, ne s’autorisant pas à déborder du fameux chemin tout tracé. Nombre d’entre eux ont des habitudes non motivantes et tentent par des pseudo-compensations de faire comme si tout allait bien. Et puis un jour, le corps manifeste son désaccord. Si on ne l’entend pas suffisamment tôt, il amplifie le message : qui n’a entendu parler de somatisation ? Débouchant parfois sur des maladies graves. Peut-on limiter les dégâts ? Oui bien sûr ! Ecouter son ressenti et mettre son mental au service de son émotionnel. Si on laisse le mental prendre le contrôle en permanence, on perd en qualité de fonctionnement parce qu’il n’est qu’un leurre : il n’a jamais de réponse ! Par contre, des questions, ça, il n’en manque pas. C’est l’action qui valide le bien-fondé de la pensée. Si celle-ci tourne en rond et et débouche sur des décisions inappropriées « je fais mal ou je ne fais rien pour éviter de faire mal » (Procrastination), quel bénéfice pour nous ? le temps passe et file vite, sans nourrir nos aspirations les plus profondes.

Prendre le temps de communiquer sur le développement personnel, pas simplement de façon intellectuelle, faire aboutir à une réelle prise de conscience sur les bienfaits de la maïeutique. Équilibre, santé, cohérence ne peuvent mener qu’au bonheur. N’est-ce pas ce que nous recherchons tous ? Alors oser le coaching, en cas de piétinement dans sa sphère privée ou professionnelle, c’est oser vivre ! Développer sa créativité, rester joyeux permet aux individus que nous sommes de rester vivants longtemps et en bonne santé. 🙂 Bonne journée à tous ! 🙂

Ghislaine – 06 30 22 53 96

Montpellier, le 20/09/2012

5 commentaires

    Ghislaine PIERQUET, le septembre 21, 2012 à 5:34 pm

    Et pourtant… on peut comprendre qu’avant de se lancer, on ait envie d’être rassuré et d’en savoir un peu plus. C’est l’intérêt du « Coaching autour du Pot » qui permet à toute personne motivée et ayant une sincère envie d’atteindre ses objectifs, de le tester en direct dans une ambiance efficace et conviviale ! Merci à toi d’y avoir participé et de l’avoir enrichi par tes interventions et ta présence ! 🙂

    subirats, le octobre 3, 2012 à 10:00 pm

    Un accompagnement sérieux pour s’améliorer par rapport à ses objectifs de vie profonds, quel merveilleux challenge !
    Une accompagnatrice ou « coach » qui développe une approche humaniste et adaptée au ryhtme de celui qui veut progresser sur le « chemin le moins fréquenté » voilà de quoi nous occuper tant que nous en avons l’envie…
    Merci Ghislaine, ton soutien, tes remarques, et tes encouragements sont formidablement les bienvenus.
    JOSIANE

    Ghislaine PIERQUET, le octobre 7, 2012 à 3:00 am

    Merci Josiane. L’envie d’avoir envie n’est qu’un entraînement après tout et être deux pour avancer, quand on pédale dans le même sens permet d’aller plus loin, plus vite, c’est certain ! 🙂

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