Porcelaine japonaise

 

Un prince japonais avait fait réaliser 20 magnifiques vases, tous plus beaux les uns que les autres.

Il ne se lassait pas de les regarder. Un jour, par mégarde, une servante, eut un geste maladroit en les époussetant. L’un d’eux se brisa en mille morceaux.

Cet acte mit le prince dans une colère noire et il s’empressa de faire emprisonner la maladroite avant une exécution proche.

L’histoire fut connut bientôt de tout le royaume et un jour, un homme se présenta au prince en lui disant ces quelques mots.

Mon père m’a légué une recette extraordinaire, qui permet de réparer très finement les porcelaines brisées sans qu’il subsiste aucune trace de fêlure. Si vous avez gardé les morceaux, voulez-vous que je tente de les recoller ? Pour le faire j’ai besoin d’avoir sous les yeux, les vases entiers, afin de m’en inspirer.

A ces mots, le prince s’empresse de faire escorter l’homme dans la salle où sont exposés les 19 vases restant.

Dès qu’il est en présence de ces magnifiques objets, il ôte le voile qui les recouvrent et sans laisser le temps à qui que ce soit de comprendre et d’intervenir, les jette à terre ; ceux ci se brisent en mille morceaux.

Lorsqu’on l’amène devant le prince abasourdi, voici la réponse qu’il donne :

Le prix de ces vases, bien que magnifiques, même s’ils sont des œuvres d’art, ne valent pas, ne serait-ce qu’une vie humaine, je vous demande donc, humblement de ne prendre que la mienne en échange de cette porcelaine brisée.

Après une longue réflexion, le prince relativisa, mesura la disproportion entre les objets, les personnes, jugea que même si le plaisir qu’il avait à regarder les premiers étaient bien agréable, celui d’être accompagné d’êtres vivants étaient bien supérieur.

Il graciât donc la servante et le faux raccommodeur de porcelaine.

METAPHORE : ?

Et si vous trouviez la vôtre et l’appliquiez dans un « vécu » privé ou professionnel ?

– un patron, un collègue, un conjoint, une conjointe, un(e) ami(e) excessif(ve) ?- un client hargneux ? N’hésitez pas nous faire partager au moyen des commentaires ci-dessous, une expérience, une histoire similaire.


😉 Bonne journée ! 🙂

2 commentaires

    Sylvie Baudet, le novembre 4, 2010 à 1:03 pm

    Vécu professionnel…
    Une assistante de direction prenait son travail très à coeur, conscience professionnelle, investissement dans le travail. Sa supérieure hierarchique lui montrait depuis quelques temps des signes de jalousie qui se traduisaient par des cris, des comportements gestuels excessifs… etc… Celle-ci ne supportant pas le travail minutieux de son employée, écrivait sur des morceaux de papier le travail à effectuer comme une maîtresse d’école à son élève. Un jour, elle lui envoya un mail qui disait ceci : Comme tu le vois, nous facturons beaucoup ce mois-ci… si tu as un problème, « n’existe » pas à m’appeler, bisous… En lisant ce mail, l’assistante eut un sourire et se rendit compte que sa supérieure ne voulait plus d’elle au sein de la société car elle lui faisait de l’ombre…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *