“Je hais le développement personnel!” est un cri du coeur pour rejeter, une bonne fois pour toutes, une mutation hyper-normative à l’américaine comme solution aux problèmes des individus. Le coaching fait son beurre sur la misère existentielle, en laissant croire que la vie est une course contre tous les autres et qu’il faut “gagner” – un gain sans réel contenu autre que matériel. Le développement personnel et ses techniques de conditionnement, sous des dehors humanistes, ne sont qu’une tentative de contrôle et de synchronisation des consciences qui font office d’adaptation conformiste.
“Tant que le coaching et ses méthodes comportementalistes ne seront pas réellement au service des individus et de leur épanouissement, mais à celui des entreprises et de la synhronisation des consciences, ils favoriseront une culture de la compétition sans pitié et des techniques de “management” aussi politiquement correctes que déshumanisantes….”
Extrait d’un ouvrage écrit par Robert Ebguy. Pour un management intelligent qui ne sépare pas tête et coeur dans les actes quotidiens de toute vie professionnelle. La performance qui oublie l’humain ne pourra jamais être qu’une illusion de réussite. Il préconise un coaching qui prend en compte l’individu pour une entreprise performante et non pas l’inverse.
