Oser la reconversion !


Plus qu’un long discours, je vous laisse prendre connaissance du message ci-dessous, qui s’adresse aux adhérents d’IMPLIC’ ACTION et également à tous ceux qui hésitent à franchir le pas, se reconvertir ou pas. Je remercie encore mon ami Thierry Lefèbvre pour ce texte magnifique.

 

Le chemin de la reconversion

Toi qui es en reconversion, tu es en chemin. 

Il sert à t’emmener plus loin et ailleurs. 
Plus loin dans ta vie. Ailleurs que là où tu es. Découvrir autre chose ; à commencer par un toi futur qui a toutes les raisons de valoir celui d’hier. 

En attendant, tu n’es pas arrêté. 
Même si tu piétines, ignorant quelle direction suivre. Tu avances vers un tu ne sais quoi, peut-être, mais qui t’attend. Au moins à l’état de projet. 

A quoi croyais-tu ? 
A une course d’orientation où tu n’aurais qu’à trottiner de balises en balises ? Non, il n’y a rien de tracé. Ou du moins, ce n’est pas si simple. 

Ce n’est pas pour autant le parcours du combattant. 
Chaque homme doit inventer son chemin. Il peut s’inspirer des sentiers créés et se laisser piloter. Au final il doit creuser son propre sillon. Suivre sa voie, c’est cela laisser une trace.

Qu’est-ce qui, en chemin, t’empêche d’admirer ce qui t’entoures ? Sache poser ton sac. Promène-toi sur le chemin des écoliers. Profite de la halte. Reprends ton souffle. Qui trop se hâte se plante. 

Puis relance-toi du pas ferme et tranquille du montagnard. 
Le chemin importe guère, l’opiniâtreté d’arriver suffisant. En quelques minutes, on peut faire beaucoup plus de distance qu’en certaines heures. 

Pour autant, cela ne t’éloigne pas de ton point départ. 
Tu n’oublieras jamais d’où tu viens. Il y aura des hauts et des bas. Ne te décourage ni sous la pluie ni dans le froid. 

Comme tout chemin, ta reconversion te mène quelque part. 
Il relie d’où tu viens à là où tu vas à la manière d’un pont. Aussi te faut-il le traverser. De l’autre côté, une autre rive s’étend.

Prends soin des accès qu’il t’offre. 
Ne méprise pas les trouées qui se présentent. Les carrefours sont autant de possibles offerts à ta liberté de t’y engager ou non. 

S’il faut te perdre, perds-toi. 
Pour frayer un sentier nouveau, il faut parfois s’égarer. Cependant méfiance, si un chemin peut conduire en haut de la montagne, il exige un regard attentif au ravin qui le borde. 

Qui vise le sommet l’attaque par la base. 
Il y a une sortie, forcément. Cette lumière t’aveuglera au moment où tu t’y attends le moins. Ou tu iras vers elle pour l’avoir longtemps entrevue. Ronces et roches débouchent sur une clairière.

Ce qui importe est que sous tes pas, il y ait quelque chose que tu paves de bonnes intentions. C’est un quelque chose par lequel d’autres avant toi ont circulé et qu’à ta suite d’autres emprunteront. 

Tous ces gens que tu croises sont des compagnons de route. 
Le voyage se partage. La peine se divise, la joie se multiplie. Apprends à leur contact : pour connaître le chemin, interroge celui qui en vient. Telle est la vocation d’implic’action.

Mais ne le crois pas extérieur à toi. 
Ce chemin part de ce que tu es. Tous les filins de ton passé vont se changer en haubans pour le porter. Comme si tu le sécrétais toi-même. Il s’érige au fur et à mesure que tu poses un pied. Tu ne peux voyager sur un chemin sans être toi-même le chemin. 

Le chemin de la réussite s’édifie en permanence « chemin faisant ». 
Chaque pensée liée à te reconvertir le solidifie. Il est fait de tes réflexions pour comprendre où tu vas. Ainsi, tout ce à quoi tu penses, tout ce que tu fais ou dis participe à sa construction. 

Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin. 
Tu peux juger long le temps qui passe. Pour interminable et tortueuse que soit la route, elle conduit toujours en un lieu habité. 

Comment se reconvertir serait-il vain ? 
C’est une chance de mener à autre chose, de connaitre quelques peines, beaucoup de joies. Rien qu’en elle-même, la reconversion donne un sens à l’existence. Or jamais ce sens ne s’impose. Il oblige à marcher. Car c’est à pied que le chemin se fait. Ce mouvement salutaire, ce voyage vers l’essentiel s’appelle la vie.

Nous avons la chance de bénéficier de la FORMATION CONTINUE, alors osons le D.I.F. et toutes les possibilités offertes pour s’offrir un nouveau parcours et réaliser ce que nous n’avions pas encore osé. C’est une chance fabuleuse de pouvoir suivre un nouveau parcours et d’aboutir quelques projets inachevés :).

Belle journée à vous ! 🙂

 

Ghislaine

 

Montpellier, le 17/06/2013

 

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