Cette semaine a été très révélatrice de l’ambiance du moment. Et pour chacun, d’y aller de sa petit version, de ses certitudes et, bien évidemment, de trouver une tonne d’explications à tout ce qui fait que rien ne fonctionne, en toute généralité.

Nous pouvons constater les maladresses de nos politiques, leur incapacité à résoudre avec efficacité des problématiques bien réelles. Et comment pourrait-il en être autrement, puisque pour maintenir un certain équilibre entre des désidératas antagonistes, il faut donner un peu aux uns, un peu aux autres, sans jamais trop les mécontenter. 

Difficile d’obtenir du changement avec un système qui louvoie pour garder le cap. Quel cap au fait ?… Ajoutez à cela une économie qui ne répond plus à rien et de rien, de l’improductivité, des prix qui s’envolent ou de la qualité qui baisse, des salaires qui stagnent, nous obtenons un environnement propice au développement d’humeurs maussades.

C’EST LA FAUTE AUX AUTRES (Normal, c’est la crise… !)

Bien pratique finalement ; si nous nous sentons mal, c’est de la faute aux autres. Et pendant que nous portons le focus sur tout ce qui nous touche de plus ou moins loin, éclaboussant notre quotidien de réalités pas forcément sympathiques et dont nous ne sommes assurément pas responsables, nous oublions l’essentiel et ne faisons rien pour tenter de trouver des solutions à nos problématiques personnelles. 

Tout changement commence par le regard que nous portons sur les choses. Ne pas avoir d’argent est réel, ne penser qu’à ça ne risque pas de nous en faire gagner plus. Par contre, si nous réfléchissons à ce que nous pouvons apporter aux autres, nous entrons dans une dynamique essentielle à la réalisation de projets. « Comment ? Apporter quelque chose alors que je n’ai rien ? Mais comment… » et de re-déprimer pour encore et toujours, ne pas avancer. Au fait, c’était quoi votre objectif déjà ? Etre heureux, vous épanouir ? C’est bien ce que je disais, avant de commencer à regarder la paille dans l’œil du voisin, regarder la poutre qui est dans le nôtre s’impose. Ces anciennes métaphores sont décidément toujours bien d’actualité. Et puis, oui, pour recevoir, commencer à donner enclenche le bon processus.

 

LES CERTITUDES QUI EMPECHENT D’AVANCER


J’entends couramment des réflexions du genre : « Aucun demandeur d’emploi n’a pas les moyens financiers d’investir dans son projet » (Il y en a d’autres, mais j’aime bien celle-là…). Pensez-vous qu’avec une telle croyance, on puisse trouver l’énergie d’avancer vers son objectif ? On se limite avant même de commencer et pas seulement aux finances, mais à tout investissement personnel ; et pire, on pense pour les autres en affirmant que ce sont eux qui pensent comme ça, alors que ce sont nos filtres qui nous font voir les choses ainsi et déformer la réalité.

Heureusement, tous les demandeurs d’emplois ne restent pas inactifs longtemps. J’en ai rencontré deux récemment, qui en quelques mois ont su s’intégrer dans une nouvelle région et trouver le poste qui correspondait à leur désir. Ils ont acquis, pour l’un, les compétences qui lui manquaient par le biais d’une formation à un nouveau métier, pour l’autre, il s’est rapproché de personnes ayant les mêmes compétences et en activité, ce qui lui a permis de vite trouver le poste qui l’attendait. Pendant ces périodes d’incertitudes, ils ont constitué un réseau social et amical pour ne pas perdre pied et garder le moral, et ça a fonctionné.

Toute personne qui a réussi, a forcément investi à un moment donné, du temps et de l’énergie. Si on n’a pas les moyens financiers, nous devons forger notre créativité pour trouver des solutions : comment faire financer, trouver des sponsors, etc… Des solutions existent.

Penser à la place des autres n’a jamais fait changer ni leur comportement, ni le nôtre, vu que, pendant qu’on pense à leur place, on ne réfléchit pas à nos propres projets, mais bon, ça occupe.

Si les précurseurs de nos technologies modernes avaient baissé les bras, nous n’aurions encore ni voiture, ni électricité ! Heureusement, leur motivation en a contaminé d’autres, qui ont pu faire aboutir leurs idées.

 

RETROUVEZ LA MOTIVATION

Le changement commence par nos croyances et nos certitudes. Si celles que nous avons actuellement ne nous font pas avancer, pourquoi ne pas les changer ? « La folie, c’est de faire toujours pareil et de s’attendre à un résultat différent » dixit Einstein ! J

Pour cela, reprendre l’objectif et vérifier ce qu’il va nous apporter concrètement. Déterminer nos besoins les plus sensibles pour les combler parait indispensable avant de se lancer dans des pistes non balisées qui vont vous épuiser    sans vous amener à vos buts et vous faire perdre confiance en vous.

On oublie souvent de prendre le recul nécessaire pour planifier nos actions futures. Et pendant ce temps-là, le… temps passe et notre motivation aussi…. On se retrouve quelques mois, quelques années plus tard à avoir entamé des démarches sans en avoir fait aboutir aucune.

On ne peut finaliser un objectif, qu’en en vérifiant la congruence, la cohérence par rapport à nos besoins.

La planification permet de positionner les sous-objectifs liés à cet objectif, dans un espace temporel, d’en mesurer la durée et d’en valider l’avancée.

Avant de déterminer votre objectif professionnel, penchez-vous sur vos besoins. Je vous laisse prendre connaissance de l’excellent article de Christophe PEIFFER qui nous offre un e-book bien détaillé sur le sujet.

La motivation, c’est comme un soufflé. Si vous mettez des moyens pour aller vers un objectif qui n’est pas clairement identifié en fonction de vos besoins, celle-ci risque de vite retomber ! Et sans motivation, on n’est plus en « pression », on risque même la « dépression ».

 

REMPLACEZ VOS CROYANCES LIMITANTES !

Si vous recherchez un emploi et que vous avez cette croyance qu’un demandeur d’emploi n’a pas les moyens de s’investir, vous allez suivre le déroulé habituel, passer d’organisme en organisme, vous épuiser en entretiens vains, cherchant des réponses précises et adaptées à votre situation auprès d’interlocuteurs qui ne sont pas en mesure de vous les donner, vos incertitudes ne leur permettant pas de le faire. Si vous ne savez pas ce que vous voulez, comment voulez-vous avancer ? Il n’y a pas de vents favorables pour celui qui ne sait où il veut aller, disait Sénèque.

Les bilans de compétences, c’est bien mais s’ils ne sont accompagnés d’actions-terrain à court et moyen terme, ils ne vous serviront pas à grand-chose.

Si vous souhaitez être indépendant, vérifiez que vous aimez la prise de risque et que votre créativité n’est pas en panne, que votre liberté est plus importante que votre besoin de sécurité et de ressources mensuelles régulières.

Prenez le temps de valider vos choix en fonction de vos expériences passées et de vos ressentis : vos difficultés actuelles sont-elles dues à un manque de compétences ? (Elles peuvent s’acquérir). Quelles sont les croyances limitantes qui font que quoi que vous entrepreniez, vous ne finalisiez rien ?

Ne vous laissez pas aller à combler les besoins qu’on vous fabrique et apprenez à combler les vôtres, pas à pas, avec des objectifs clairs, des actions efficaces, de l’ajustement au fur et à mesure de l’état d’avancement de vos projets.

Relisez l’histoire des « chauddoudoux » et tirez en vos conclusions :).C’est seulement à ces conditions que vous pourrez vous réaliser et ne pas tomber dans le pessimisme ambiant.

 

VOULEZ-VOUS TROUVER UN JOB MOTIVANT, DONNER UN SENS A VOTRE VIE et ATTEINDRE LA SÉRÉNITÉ ?

  • Définissez clairement votre projet,
  • Planifiez-le,
  • Acceptez de changer vos croyances limitantes,
  • Soyez précis et endurant,
  • Entourez-vous de personnes ressources pour réaliser vos objectifs
  • Prenez du bon temps
  • Gardez le sourire
  • Nourrissez votre corps et votre mental
  • Pratiquez une activité physique
  • Rapprochez-vous des réseaux où vous vous sentez bien
  • Ne restez pas seul

 

Ghislaine PIERQUET
 

3 commentaires

    Benoîte ZINK, le mai 3, 2013 à 11:15 am

    Bonjour Ghislaine,

    Merci pour notre RDV téléphonique du 8 mai à 11h00.
    Je souhaiterai être accompagnée dans mon projet projet professionnel en adéquation avec l’environnement international de Genève. J’ai démissionné de mon poste sur Genève après la naissance de ma petite fille, qui a maintenant 13 mois. Que de changements heureux dans ma vie ! et que de pertes de repères aussi.
    J’ai besoin de faire le point, éloigner la procrastination, être constructive et retrouver un job ou je me sente centrée, an accord avec moi même et mes valeurs.
    A très bientôt,

    Benoîte

    Ghislaine PIERQUET, le mai 15, 2013 à 12:06 am

    Merci pour votre confiance Benoîte 🙂

    Je vous recontacte très rapidement pour vous proposer de clarifier vos objectifs et de mettre en place une stratégie qui vous permette d’équilibrer sphère personnelle et professionnelle en toute sérénité, motivation et équilibre ! 🙂

    A très vite,

    Ghislaine 🙂

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