JE FAIS, J’AGIS, MAIS POURQUOI ? POUR QUI ?
Que ce soit par obligation ou par choix, on nous oblige à faire ou nous nous sentons obligés de faire parce qu’on nous l’a demandé ou qu’on l’a exigé. Dommage… Oui, dommage, car l’être humain n’est jamais aussi content et fier de lui que lorsqu’il réalise quelque chose qui lui a demandé un petit effort sur la durée, avec mesure de l’investissement consenti. Dans notre société qui cherche toujours à nous faciliter la vie, le culte de l’effort a disparu au profit d’une réponse immédiate à nos désirs. Qu’il s’agisse de consommer ou de travailler, notre satisfaction sera fonction de notre implication et de notre motivation. Quand nous réalisons une tâche, une action, quel besoin sera comblé ? Le nôtre ou celui de quelqu’un d’autre ?
CONSOMMATION
Si les plaisirs immédiats sont agréables, ils posent question. En effet, il sont de courte durée et de ce fait, nous chercherons à les multiplier, à les cumuler dans une course ininterrompue pour maintenir ces pseudo-plaisirs. Ceux-ci satisfont notre ego mais ne sont pas motivants car il ne nous ont pas demandé d’efforts ou d’implication personnels : créativité, recherche de solutions, investissement etc… C’est plus le désir d’obtenir que la possession qui nous satisfait. Le plaisir obtenu par nos actions propres nourrit davantage, plus longtemps et contribue fortement à notre Estime de Soi et à notre motivation. Quand un employeur exige des résultats sans impliquer ses employés dans un projet constructif, il est dans ce fonctionnement. Les résultats obtenus par ce biais ne donne pas plus de motivation à ceux qui demandent, qu’à ceux qui exécutent. Quand vous répondez en mode automatique aux demandes de vos proches par peur de les décevoir, c’est encore la même chose. En finalité, personne ne sera satisfait du résultat à long terme. Frustration, épuisement, démotivation, stress et résultats médiocres seront la réponse à ce type d’actions.
OU ET QUAND S’ARRÊTER ALORS ?
Aussi, quand nous effectuons des tâches, des actions, le faisons-nous pour combler nos besoins ou ceux de quelqu’un d’autre ? Bien évidemment, notre quotidien nous oblige à remplir certaines d’entre elles indispensable à notre équilibre de vie personnelle et professionnelle. Cependant si celles-ci sont source de stress, vous laissent un sentiment d’épuisement, de vide, il est peut être temps de vous poser les bonnes questions. Un job qui ne vous donne plus envie de vous lever le matin, des instants familiaux qui dégénèrent en conflits récurrents et épuisants, nécessiteraient peut être quelque introspection. Il est important de trier, prioriser ses tâches quel que soit l’environnement où on se trouve : familial, professionnel, amical ou social. Ces sollicitations qu’on nous impose sont-elles réellement indispensables ? Comment puis-je les améliorer ? Dans tous les cas, sortir de ses schémas, prendre un peu de recul pour observer clairement la situation permettra d’améliorer véritablement votre quotidien.
DANS LE CADRE DU TRAVAIL,
OSER, CRÉER, INVENTER POUR EXISTER
Dans le principe de hiérarchie qui gouverne notre société, nos entreprises, perdure un vieux concept, une vieille croyance, qui consisterait à penser que l’homme n’en faisant un peu qu’à sa tête, ne serait pas capable de prendre des décisions, de faire des efforts, s’il n’est pas maintenus pour ne pas dire, coincé, dans des balises sévères. Pour les chefs d’entreprise comme pour les salariés, les multiples règles auxquelles chacun doit se soumettre, tant au niveau financier, juridique, technique ou normatif, finissent par générer un manque de liberté et d’autonomie sévère, qui n’encourage guère la créativité.Pour être heureux, il faut pouvoir se dépasser. Se dépasser implique d’aller vers l’inconnu et d’approcher le risque. Anticiper celui-ci permet de ne pas prendre de risques incontrôlés, c’est tenter d’améliorer une situation, un résultat pour plus de performances tant techniques qu’humaines. Privilégier les unes par rapport aux autres serait déraisonnable. Alors, managers, tentez d’impliquer davantage vos troupes en leur faisant confiance. Salariés, osez communiquer sur vos idées au lieu de râler que rien ne va en ce bas monde. Peut être qu’en s’écoutant mutuellement, des résultats satisfaisants les deux parties prendront corps. Quant à nos systèmes, ce sont ces résultats qui permettront peut être de lever les barrières de contrôles en laissant davantage d’autonomie aux dirigeants d’entreprise, aux créateurs.
LA MOTIVATION, PILIER de l’ ESTIME DE SOI
Cette dynamique est excellente pour l’estime de soi. Commencez avec des challenges légers et augmenter la hauteur du palier au fur et à mesure de vos réussites. Vous prendrez de l’assurance et deviendrez plus efficace.
Allez, c’est parti ! Quel est le prochain objectif motivant que vous vous fixez pour améliorer votre situation personnelle ou professionnelle?
Racontez votre expérience, donnez vos astuces “motivation“dans l’espace “commentaires” ci-dessous pour encourager d’autres lecteurs à partager celle-ci et à transformer leur quotidien ! 🙂
Belle journée à vous ! 🙂
Ghislaine PIERQUET,
Coach, formatrice