J”ai assisté hier soir à une conférence sur les risques psycho-sociaux, ou plus exactement vu un film documentaire retraçant la vie de Jean-Michel Rieux, un employé modèle, un mari aimant, un ami sympathique, qui, à la suite de harcèlement subtil, a sombré sur le plan professionnel, au point d”en arriver à un suicide altruiste. Il a tué sa femme et ses deux enfants, après une descente aux enfers, générée par un environnement professionnel maltraitant et imbécile, pour finir par mettre fin à ses jours et laisser sa famille et ses amis totalement désemparés…
Le film/documentaire était suivi d”un débat, auquel participaient le père de J.-M. RIEUX, le médecin du travail concerné par l”affaire, le réalisateur du film, la Vice-Présidente de l”Association ACHM34 et la médiatrice pénale, consultante souffrance et travail.
On peut se demander comment une telle escalade peut se produire sans que personne n”ait pu se rendre compte de la souffrance subie par cet employé communal et comment certains, non contents de l”avoir provoquée, nient en bloc leur participation à l”évolution d”une situation critique.
Cette affaire a eu lieu à Béziers en 2003 et vous pouvez retrouver la bande-annonce du documentaire et les infos retracés dans le Midi-libre en suivant les liens bleus.
Le débat qui a suivi a mis l”accent sur les risques psycho-sociaux auxquels nous pouvons tous être confrontés un jour ou l”autre. J”ai personnellement eu à subir ce type de harcèlement dans le cadre de mon parcours professionnel, lorsque j”étais assistante de direction, salariée. Qu”il s”agisse d”entreprises privées ou publiques, le management manque singulièrement d”intelligence émotionnelle. On entend parler de “performance” à tout va, en oubliant que nos organismes d”êtres humains ont un rythme, des besoins, qu”il ne fait pas bon occulter. Pour qu”un organisme vivant, grandisse et vive, il est important de respecter des conditions de vie saines pour qu”il puisse s”épanouir et donner le meilleur de lui-même.
Faisons un parallèle avec une plante, quelle qu”elle soit. Selon son besoin en terre, tourbeuse ou terreau, si vous la plantez dans le sable, vous avez peu de chance d”en récolter les fruits.
On a l”impression que la partie environnementale, personnes ressources, matériel adéquat, environnement approprié, management humaniste, passe au second plan dans une grande majorité d”entreprises, qu”elles soient publiques ou privées. Tout est aliéné à des cahiers des charges, à des impératifs économiques au détriment des besoins impératifs de l”homme : un environnement, un substrat qui lui permette de s”épanouir en tant qu”Être humain et pas juste comme un maillon de la chaîne qui permette un rendement optimal. Il faut savoir que la France détient le triste record du plus grand nombre de suicides au travail. Interpellant non ?
Pour avoir eu à coacher quelques personnes dans des cas de harcèlement de ce type, il n”y a pas trois milliards de solutions. La première est : “Courage, fuyons !”, qu”il s”agisse de se mettre en maladie ou en accident du travail (La seconde option a le mérite de faire réagir rapidement le service des ressources humaines), l”important est de se mettre au vert immédiatement et de permettre à son corps, son émotionnel de se mettre au repos et pouvoir décider, en situation distanciéel, de choisir les actions à entreprendre. Commencer à entamer des procédures judiciaires (ou pas…) et surtout, surtout, commencer à plancher sur l”après, le futur projet professionnel.
Un job ne se choisit pas uniquement pour des impératifs financiers. Bien sûr que le besoin de sécurité doit être comblé, mais pas à n”importe quel prix, ce que, malheureusement, on rencontre souvent : “Il faut bien payer le loyer !”. Peut être, mais le fait de vérifier avant de se lancer dans une recherche d”emploi tout azimut, est de savoir ce pour quoi on est fait. Cette condition indispensable qu”est la MOTIVATION, pour s”épanouir au travail. Si certaines compétences manquent, rien de grave. Nous avons la chance que la formation continue nous permette à tout âge de nous qualifier et de les acquérir.
Encore faut-il oser y croire ! Hélas, notre cerveau pensant, ce sympathique néo-cortex nous embrouille constamment, nous empêchant souvent de faire ce qui est bon pour nous. Il nous embarque dans des réflexions épuisantes sans jamais nous donner LA solution, et pour cause, il n”est pas là pour ça ! C”est un peu comme si vous demandiez à vos oreilles de voir et à vos yeux d”entendre. Ce cerveau pensant n”est là que pour nous permettre de mettre en place les actions nécessaires à l”obtention d”un résultat. Par contre, il lui est impossible de déterminer si ces actions sont bonnes pour nous ou pas. C”est notre corps qui nous donnera la réponse, et pour le coup, il ne faut pas hésiter à se remémorer nos expériences passées, pour RESSENTIR, ce qui nous a plu dans les différentes étapes passées au travail. Vous êtes-vous bien senti plutôt en travaillant au contact d”autres personnes ou préférez-vous travailler seul(e) ? Préférez-vous l”ambiance feutrée d”un bureau ou la dynamique de déplacements récurrents ? Aimez-vous davantage les process administratifs ou au contraire ne vous éclatez-vous que dans la transmission de savoir ? Il est important de se poser ce type de questions pour savoir où et en faisant quoi, vous vous sentez le mieux. Et oui, parfois, les études faites ne correspondent en rien au métier que vous aimeriez exercer. Et alors ? Depuis combien d”années vous répétez-vous les mêmes choses ? Et finalement, si, il y a cinq, dix ans, voire plus vous aviez osé le changement, où en seriez-vous actuellement ?
C”est précisément suite à une expérience salariée douloureuse, que je suis arrivée au métier de coach. Sans cette expérience, qui m”a fait prendre du recul et réfléchir sincèrement à ce qui me convenait, que j”ai pu mesurer à quel point j”aimais communiquer et enseigner et décidé de me reconvertir, me permettant ainsi d”exercer un métier qui me convient parfaitement. C”est en alignant mon caractère, ma personnalité, mon empathie, mon énergie à entraîner les autres vers leur voie et en les aidant à réaliser leurs objectifs, que j”ai pu totalement me réaliser.
En ajoutant la “FORMATION” à ces compétences, je transmets les apprentissages liés à la gestion du temps, à l”organisation personnelle et à la communication, tout en préservant la partie “ENTRAINEMENT” (Coaching), qui me permet de vérifier que les méthodes, en plus d”être acquises, sont réellement mise en place par les stagiaires, pour une efficacité maximale, dans la sérénité.
Faire des choix pour soi contribue à son propre bonheur bien sûr, mais également à celui des autres et je poursuivrai avec l”une de mes remarques fétiches “Si je rayonne, les autres bronzent !” ;).
L”avantage de la FORMATION CONTINUE est qu”elle permet à tout salarié d”opter pour des apprentissages qui lui permettront d”évoluer tout au long de son parcours professionnel, et qu”en plus, des lois gouvernementales et patronales l”ont totalement légitimé. Il serait dommage de ne pas en profiter. Actuellement, environ 40 % des salariés osent profiter de ce droit.
N”hésitez donc pas à utiliser vos D.I.F. (Droit Individuel à la Formation) pour améliorer vos situations professionnelles actuelles ou accéder au changement qui vous amènera à l”épanouissement professionnel et personnel.
Si vous souhaitez des précisions sur ces démarches, faire le point sur votre situation actuelle et entamer un D.I.F., vous pouvez me joindre au 06 30 22 53 96, participer au “Coaching autour du Pot” et vérifier, en direct, comment une prise de conscience peut rapidement vous amener à prendre les bonnes décisions et à agir positivement et efficacement pour que vos objectifs cachés voient enfin le jour, bref, pour que vos désirs, enfin, se réalisent !
Ghislaine PIERQUET Montpellier, 28 mai 2013
10 commentaires
Merci à toi Karine de ne nous avoir permis cette opportunité de partager nos astuces anti-mauvais stress :).